• Communiqué des fédérations syndicales de la Fonction publique  
    CGT, FO, FSU, Solidaires et FA-FP
     
    Les organisations syndicales de la Fonction publique CGT, FO, FSU, Solidaires et FA-FP appellent tous les personnels de la Fonction publique à participer aux actions de mobilisation (rassemblements, manifestations, grèves…) organisées lors de la journée du 15 septembre 2016 contre la loi Travail à l’initiative des organisations syndicales interprofessionnelles CGT, FO, SOLIDAIRES, FSU, UNEF, FIDL, UNL.
    Pendant quatre mois, les salarié-es, les agent-es, les chômeur-euses, les précaires, les jeunes et les retraité-es, se sont mobilisés pour s'opposer au projet de loi. Sans majorité, ni dans l'opinion ni à l'Assemblée nationale, le gouvernement a décidé d'utiliser le 49.3 pour imposer cette loi. Ce coup de force reste inadmissible et tourne le dos à la démocratie sociale.
    Cette loi est mauvaise pour les salariés du secteur privé car elle donne de nouveaux leviers au dumping social. En effet, notamment en inversant la hiérarchie des normes qui affaiblit les conventions collectives au profit des accords d'entreprise, elle accroît la concurrence entre entreprises qui vont alors s'aligner sur le « moins offrant » pour les salarié-es. Cette situation va engendrer encore plus de flexibilité et de précarité. Les pays qui ont fait l’expérience d’une telle réforme du droit du travail dans un passé récent (Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Allemagne) en mesurent aujourd'hui toutes les conséquences néfastes.
    L'Organisation Internationale du Travail constate que cette loi va à l'encontre de ses conventions 87 et 98 en matière de négociation collective et de libertés syndicales.
    La Fonction publique et les services publics sont déjà mis à mal par nombre de réformes. Ils seront touchés par la logique de la loi travail si nous n'y faisons pas échec. 
    En effet, nombre de règles inscrites dans le statut de la Fonction publique relèvent de la transposition de dispositions du Code du travail (dialogue social, caractère national du droit s'appliquant aux cadres locaux de gestion, temps de travail, mobilité, flexibilité, etc).
    Les discours marquant l'entrée en campagne pour les élections présidentielles d'un certain nombre de candidats révèlent leur volonté d'en découdre avec la fonction publique. 
    La loi Travail leur en ouvre la porte : remise en cause du dialogue social et du statut notamment en ce qui concerne la garantie de l'emploi, la définition du temps de travail et des conditions de travail. S'agissant du statut, le maintien et le développement des garanties sont la condition de la pérennité des missions et de l'égalité entre agents.
    Pour nos organisations, il est indispensable et urgent de permettre à chacun-une, dans le public comme dans le privé, de pouvoir bénéficier d'un emploi stable, de qualité et aussi d'une formation professionnelle à la hauteur des métiers, des missions exercées et des choix professionnels des salarié-es et des agent-es.
    C’est pourquoi nos organisations appellent les agent-es de la Fonction publique à se mobiliser pour l’abrogation de cette loi et la définition de nouveaux droits pour toutes et tous.
     

     

    Paris le 6 septembre 2016

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    COMMUNIQUÉ
    Paris, le 2 septembre 2016
    Une rentrée sous le signe de l’inquiétude et de la colère !
    Le SNUEP-FSU constate une fois de plus le décalage entre le discours de la ministre et la réalité des politiques menées. Alors que, pour la 4e année consécutive, les effectifs augmentent dans l’enseignement professionnel public, le nombre de PLP diminue. Ainsi entre 2012 et 2015, ce sont 3340 équivalents temps plein qui ont disparu pour financer des mesures desquelles l’enseignement professionnel public est exclu, notamment l’Education prioritaire ou la mise en place de la pondération en LEGT.
    À l’occasion de cette rentrée, le ministère multiplie les dispositifs : période d’accueil, orientation réversible, développement des 2ndes à champ professionnel, droit de retour en formation ou encore droit au redoublement dans son établissement sans moyens supplémentaires. Les enseignant-es sont donc sommé-es de mieux accueillir et de mieux faire réussir les jeunes dans des conditions de travail dégradées.
    Prétendant lutter contre le chômage des jeunes, le gouvernement poursuit un cap qui a pourtant prouvé son inefficacité : il tente toujours de développer l'apprentissage notamment dans nos établissements préférant ainsi répondre aux injonctions du patronat plutôt que d’investir massivement dans l’enseignement professionnel public. Ce choix injustifié favorise le mixage des publics dans la classe, en niant les besoins spécifiques des différents apprenant-es et en détériorant là encore les conditions de travail des enseignant-es.
    Les réformes successives de la taxe d’apprentissage continuent à asphyxier les établissements. la baisse de 30 % subie depuis 2 ans impacte directement le fonctionnement pédagogique des LP en détériorant la qualité des formations qui y sont dispensées.
    Le SNUEP-FSU dénonce avec force ces mesures et le manque criant de personnels pour encadrer et dispenser des formations de qualité aux 528 000 élèves scolarisés dans la voie professionnelle publique. 
    Lors de ce quinquennat, l'enseignement professionnel public n'aura pas bénéficié, et ne bénéficiera pas, de mesures ambitieuses pour permettre d'améliorer les conditions d'études des élèves et de travail des personnels. 
    Pour l’amélioration des conditions d’études des jeunes et des conditions de travail des personnels, pour des moyens supplémentaires à la hauteur des enjeux de l’enseignement professionnel public, le SNUEP-FSU appelle l’ensemble des PLP et CPE à se mettre en grève le 8 septembre. Il appelle également à signer l' "appel collectif pour l'avenir des lycées professionnels". 

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    Appel à la grève pour le 08 septembre 2016 !

     

     

    Mardi 30 août 2016

    Communiqué

    Tous en grève le 8 septembre

    La rentrée 2016 devrait voir mise en oeuvre la réforme du collège imposée par le gouvernement alors

    même qu’elle est toujours contestée par la majorité des personnels du second degré. Ces derniers qui

    ont manifesté tout au long de l’année dernière leur opposition et leur volonté d’une reprise des

    discussions pour une autre réforme n’ont pas désarmé. L’autoritarisme, le mépris manifestés par la

    ministre de l’Éducation qui a négligé de répondre aux demandes d’audience de l’intersyndicale du

    second degré, la désorganisation causée dans les collèges par la réforme n’ont fait que renforcer la

    détermination à combattre cette dernière.

    L’intersyndicale a appelé les collègues à ne pas mettre en oeuvre des dispositifs imposés et qu’ils jugent

    inefficaces ; elle demande à l’ensemble des personnels du second degré de recenser et faire remonter

    dans le cadre des assemblées générales de pré rentrée tous les problèmes d’une rentrée qui s’annonce

    très difficile : collège, lourdeur des effectifs en lycée, insuffisance des moyens affectés à la vie scolaire,

    emplois du temps …La poursuite des mobilisations conduites durant l’année précédente doit

    déboucher sur l’abrogation de la réforme et l’ouverture rapide de discussions sur d’autres bases. A

    l’approche d’échéances électorales importantes le gouvernement doit enfin entendre les personnels

    Après les congés d’été, c’est avec combativité que les personnels entament ce début d’année scolaire

    décidés à agir pour leurs métiers et leurs élèves, lutter contre les inégalités et le maintien de garanties

    collectives mises à mal dans la loi travail comme dans l’Éducation

    C’est pourquoi l’intersyndicale du second degré appelle les personnels à se mettre en grève et

    rejoindre les manifestations le 8 septembre pour une autre réforme du collège et de meilleures

    conditions de travail et d’étude en collège comme en lycée.

    Elle les invite à s'associer aux initiatives prises par l'intersyndicale interprofessionnelle CGT, FO, FSU,

    Solidaires, UNEF, UNL, FIDL, le 15 septembre pour obtenir l'abrogation de la loi Travail imposée par

    l'utilisation du 49-3 et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.


  • COMMUNIQUÉ
    Paris, le 30 juin 2016
     
     
     
    Abaissement de la pression certificative : 
    une étape positive pour le SNUEP-FSU 
     
    Le 30 juin, le CSE a étudié deux projets d'arrêtés qui permettent de supprimer les CCF en seconde professionnelle liés au diplôme intermédiaire : l’un modifie les définitions des épreuves de Mathématiques et sciences physiques et Chimiques et Prévention santé environnement aux examens du brevet d’études professionnelles et du certificat d’aptitude professionnelle ; l’autre modifie les arrêtés définissant certaines spécialités du certificat d’aptitude professionnelle et du brevet d’études professionnelles. Ces propositions font suite aux annonces de la ministre sur les mesures prises pour améliorer l’accueil des élèves des lycées professionnels en 2nde.
    Ainsi, ces modifications permettront de d’abaisser globalement la pression certificative pour les lycéen-nes professionnels, de centrer l’action de l’enseignant-e sur la formation des élèves à l’entrée de la voie, et d’alléger « l’usine à gaz » qu’a engendré la généralisation des CCF à quasiment toutes les disciplines.  
    Pour le SNUEP-FSU, ces modifications se traduiront effectivement par un allègement concret pour les disciplines générales (maths-sciences et PSE) puisque qu’elles suppriment l’évaluation passée en 2nde. Pour les enseignements professionnels évalués pour le diplôme intermédiaire, le ministère propose de reporter les évaluations de 2nde en 1ère. Sur ce point, le SNUEP-FSU restera vigilant afin que ce report n’alourdisse pas démesurément le dispositif de certification de l’année de première.
    Le SNUEP-FSU considère que le ministère aurait pu aller plus loin encore en modifiant en profondeur les modalités de certifications du diplôme intermédiaire. Le retour aux épreuves ponctuelles terminales en fin de 1ère pour toutes les disciplines est incontournable pour redonner du temps aux savoirs généraux et professionnels, pour redonner du sens à l'acte pédagogique d'évaluation et pour améliorer les conditions de travail des personnels.
    Cependant, pour le SNUEP-FSU, ces modifications vont dans le bon sens et constituent une étape positive dans la redéfinition des modalités de certification des diplômes professionnels. Le SNUEP, avec la FSU, a donc donné un avis positif sur ces textes.

  • COMMUNIQUÉ
    Paris, le 28 juin 2016
     
    Nouveau régime indemnitaire en SEGPA et EREA : le compte n’y est pas ! 
     
    Lors du GT5 du 16 juin, le ministère a présenté le nouveau dispositif indemnitaire qui devrait être mis en place dans les SEGPA, EREA et ULIS. Le SNUEP-FSU accueille favorablement la transformation du paiement des heures de synthèse et de coordination en une indemnité (IACS) versée à tous les enseignant-es affecté-es dans ces structures et dispositifs. Il demande que l’ensemble de ces enseignant-es puissent percevoir l’indemnité fonctionnelle (IFP) liée à l’obtention du 2CA-SH et pour cela souhaite que le ministère mettre en place une période transitoire pour permettre à l’ensemble des enseignant-es d'être formé-es en vue de l’obtention de ce certificat.
    Quant au montant de l’indemnité IACS, le compte n’y est pas. La proposition faite n’est pas satisfaisante car elle provoquerait une baisse sensible du pouvoir d’achat pour la majorité des PLP travaillant en SEGPA pour des charges de travail identiques. Le SNUEP-FSU demande que cette indemnité corresponde à l’équivalent de 2 heures par semaine nécessaires à la coordination et synthèse permettant de suivre et d’accompagner la réussite de ces élèves les plus en difficulté.
    Le SNUEP-FSU n’acceptera pas que les PLP subissent une forte diminution de leurs revenus à travail égal, il demande au ministère de revoir sa copie.

     





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